L’émission de gaz à effet de serre est en lien direct avec les transports. L’augmentation de la concentration de ces gaz dans l’air provoque des changements climatiques sans précédent. Quelles solutions existent pour sauver l'environnement ? Partisans et détracteurs des véhicules électriques s’affrontent depuis plusieurs années. Vont-elles aider à diminuer l’impact des transports individuels sur l’émission de gaz à effet de serre ? C’est une des pistes, même si le problème doit être pensé dans sa globalité. Voyons ensemble, quel est l’impact des transports électriques sur l’augmentation des gaz à effet de serre.
L’effet de serre assure le maintien de températures clémentes permettant à l’ensemble des espèces et des écosystèmes de vivre sur terre. Cet équilibre est fragile et terriblement mis à mal par les activités humaines depuis l’ère industrielle.
Les gaz à effet de serre agissent comme une barrière naturelle dans l’atmosphère, permettant de conserver l’énergie émise par le soleil.
En effet, ils sont transparents pour le rayonnement solaire, mais ils bloquent le rayonnement infrarouge émis par la Terre.
Sans ce bouclier naturel appelé troposphère, la chaleur émise par le soleil repartirait dans l’espace. La température moyenne sur terre chuterait à -19° contre les 15° actuels.
Autant dire que la vie sur notre planète serait compromise.
La durée de vie des gaz à effet de serre dans l’atmosphère varie de quelques heures à plusieurs milliers d’années. Leur pouvoir sur le réchauffement climatique global est donc très variable.Par contre, une réduction des GES aurait un impact significatif sur l'environnement.
Il existe plusieurs gaz naturels à effet de serre. L’activité humaine augmente le rejet dans l’atmosphère de certains de ces gaz provoquant un dérèglement de l’équilibre naturel de la planète.
Les principaux gaz sont :
Voilà plus de 40 ans que les scientifiques nous alertent sur l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre et sa conséquence sur le réchauffement climatique et l'environnement. Les premières voitures électriques nous ont fait entrevoir les prémices d’une solution pour nos transports. Qu’en est-il exactement ?
Les activités humaines comme l’utilisation des énergies fossiles pour les transports libèrent d’énormes quantités de gaz à effet de serre. D’ailleurs, le secteur des transports est le 2e plus gros émetteur de gaz derrière le secteur de la production d’énergie et d’électricité. Ces GES s’additionnent aux gaz déjà présents de manière naturelle dans l’atmosphère. Ce qui accentue fortement le réchauffement de la planète.
Les véhicules électriques ont tout d’abord été mis en avant comme la solution, afin de réduire les émissions de CO2 pour les déplacements personnels. Ensuite, des critiques se sont élevées pour mettre en garde contre un mode de production peu écologique et la problématique de la durée de vie et de l’élimination des batteries.
Mais le bilan n’est pas aussi simpliste. Il s’agit d’analyser le cycle de vie d’une voiture électrique, par rapport à l’actuelle voiture thermique.
Le cycle de vie d’une voiture prend en compte toutes les étapes de la fabrication au recyclage. Plusieurs études en France et en Europe ont été réalisées ces dernières années et leurs conclusions sont sans équivoque.
Au cours de sa durée de vie, une voiture électrique émet en moyenne 70 % moins de carbone qu’une voiture thermique. Selon les scénarios étudiés par les scientifiques, les véhicules électriques ou hybrides rechargeables produisent 2 à 3 fois moins de gaz à effet de serre.
De plus, les progrès technologiques continus permettront à l’avenir d’être de plus en plus performant sur la production des batteries et leur élimination. En promettant une réduction des GES, les véhicules électriques ont donc un bel avenir devant eux.
La bonne nouvelle pour la transition énergétique est que l’impact des véhicules électriques sur l’émission de gaz à effet de serre est moindre par rapport à celui de nos voitures thermiques actuelles. En ajoutant à cela une diminution de l’utilisation quotidienne de nos voitures individuelles, la perspective d’un impact positif sur l’évolution du climat est enfin envisageable. Notre qualité de vie n’en sera que meilleure.
