Abandonner les énergies fossiles pour les énergies renouvelables est le défi mondial pour lutter contre le réchauffement climatique. L'évaluation des performances environnementales des voitures électriques permet de faire face aux défis de la transition énergétique et de la mobilité. Cette évaluation va déterminer les problèmes d’autonomie et de pollution liés à la batterie de la voiture électrique. L’objectif est de proposer des solutions efficaces pour rendre l’utilisation des véhicules électriques efficace et moins polluante. Dans ce contexte, quels sont les enjeux pour le secteur du transport ?
Le secteur du transport doit faire face à plusieurs défis. En effet, il doit répondre à la demande croissante de mobilité et limiter l’impact environnemental.
Le secteur du transport est le premier émetteur en matière de gaz à effet de serre, principal responsable du réchauffement climatique. Le secteur des transports est effectivement responsable de 39 % des émissions de gaz à effet de serre en France.
Le trafic routier est responsable d’une grande partie des particules fines qui polluent l’air extérieur. Les études réalisées par les organisations nationales de la santé publique ont établi le lien entre la pollution de l’air extérieur et certaines maladies respiratoires et cardiovasculaires. Aujourd’hui, les coûts de santé liés à la pollution de l’air atteignent plusieurs milliards d’euros en France.
Les entreprises de transport sont par ailleurs, à l’origine des nuisances sonores, à l’origine de perturbations du sommeil ou d’infarctus du myocarde. En France, plus de 10 millions de personnes sont exposées aux bruits qui émanent des transports.
Enfin, le développement d’infrastructures routières modifie l’écosystème en atteignant le milieu aquatique, les sols et les nappes phréatiques.
Le secteur du transport voit sa consommation d’énergie augmenter de 32 % en 2019. Ce secteur est le premier consommateur d’énergie en France. Cette hausse de la consommation d’énergie du secteur s’explique par l’augmentation continue des trafics de personnes et de marchandises. Des réflexions autour du développement du transport ferroviaire et du transport fluvial comme alternative à la route a été envisagée et cette question est régulièrement mise en avant. Dans ce sens, la loi d’orientation des mobilités (LOM), numéro 2019-1428 du 24 décembre 2019, propose l’entretien et la modernisation des réseaux routiers, ferroviaires et fluviaux.
Les enjeux liés à la mobilité et le développement durable
L’agenda 2030, construit par les 193 États membre de l’ONU et sur lequel la France s’est appuyée pour construire sa feuille de route de mise en œuvre de la transition écologique, liste 6 enjeux dans la stratégie de transition pour le développement durable. Parmi ces enjeux, la sobriété carbone et l’économie des ressources naturelle pour agir en faveur du climat, de la planète et de sa biodiversité est l’un des objectifs prévus.
La mobilité est un enjeu majeur pour le développement durable en France. La maitrise des consommations énergétiques et des gaz à effet de serre du secteur du transport est à combiner avec des enjeux environnementaux, économiques et territoriaux.
L’enjeu social du secteur du transport est le premier enjeu. En effet, la croissance urbaine provoque un besoin de mobilité et une dépendance vis-à-vis de l’automobile. Pour faire face à cela, la modification des comportements doit être mise en place en adoptant notamment un nouveau système de mobilité en adéquation avec les projets de développement durable. Le changement de comportement est l’un des objectifs visés. Pour ce faire, une communication institutionnelle, véritable stratégie d’acceptation de la transition écologique est enclenchée. C’est ainsi que les institutions scolaires ont également intégré, dans leur programme, les enjeux du développement durable. Nous savons que le secteur du transport routier, regroupant les biens et les personnes, représente le secteur le plus néfaste en termes d’émission de gaz à effet de serre. Cependant, pourvoyeur d’activités et d’emploi, les décisions à prendre en matière de transition écologique pour ce secteur, doivent être pesées et expérimentées. Quant à l’enjeu territorial, l’objectif du développement durable de la ville est de satisfaire de manière cohérente les finalités concernant la lutte contre l’étalement urbain ou les nuisances.
Avec la transition énergétique, la France veut mettre en place un modèle énergétique robuste en adéquation avec le développement durable. La loi LOM a donc été conçue pour faire face aux enjeux énergétiques, aux prix et à l’épuisement des ressources naturel.
L’objectif est la réduction des émissions de gaz à effet de serre et celle de la consommation énergétique finale d’ici à 2050. Pour atteindre ces différents objectifs, les entreprises qui sont contributeurs des émissions de CO2 dans le secteur du transport doivent trouver des leviers de réductions.
Depuis plusieurs années, la croissance de la mobilité croît à un rythme important. Les effets négatifs de cette croissance, sur le plan écologique, aboutit à une réflexion sur la transition énergétique et les solutions qui peuvent être envisagées pour réduire les émissions à effet de serre. En effet, il est difficile d’articuler l’obligation d’évoluer vers un développement durable et les intérêts économiques du pays. La transition dans le secteur du transport ne se pense pas uniquement au plan du type d’énergie à utiliser, mais il y a toute l’infrastructure routière à repenser.
La maîtrise de la demande en énergie passe par la mise en place de nombreux dispositifs pour favoriser la croissance verte et améliorer la qualité de l’air avec des objectifs ambitieux. Des mesures pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre et celle de la dépendance aux hydrocarbures du secteur du transport. Dans cette même optique, l’accélération du remplacement du parc de voitures, des camions ou des autocars par des véhicules à faibles émissions de CO2.
Enfin, le gouvernement a pour objectif, l’installation de 100 000 points de recharge pour les véhicules électriques ou hybrides d’ici, 2023.
Si la voiture électrique semble être la solution idéale pour développer le transport routier non polluant, le contexte environnemental véhicule électrique pose des questions sur l’efficacité réelle de l’électrique sur la protection de l’environnement. Est visé, en particulier, la conception des batteries. C’est dans ce sens qu’a émergé une volonté d’une Europe et la France notamment, neutre en carbone d’ici à 2050. Le Gouvernement soutient le développement de l’hydrogène décarboné et compte sur une accélération des investissements dans des filières industrielles respectueuses de l’environnement en France.
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